Amélia Tavella à Villeurbanne
J’adore les projets d’Amelia Tavella. Les matériaux, les textures, les couleurs avec lesquels elle travaille… J’adore. Mais pour avoir la chance de les découvrir en vrai il faut se diriger vers des destinations héliotropes parfois difficiles d’accès depuis le continent.
Alors quand j’ai appris la réalisation du projet (en collaboration pour la partie crèche avec Tangram) de l’école Simone Veil à Villeurbanne (plus facile d’accès pour moi que la Corse 😅) conduit par ses soins, j’avais qu’une hâte, la livraison.
Cette dernière est intervenue l’année passée et moi, j’ai enfin eu le temps d’aller voir cette œuvre architecturale. J’y ai passé quelques heures mardi dernier, à tourner autour, de près et d’un peu plus loin et je peux vous dire que ce monument rayonnant au milieu de la ville, ça fait du bien.
La couleur fait du bien, la lumière que renvoie la brique fait du bien, l’œuvre végétale (en minéral) de Pauline Guerrier qui zèbre les murs fait du bien…
En résumé, de voir aboutir en ville un projet bâti avec un vrai caractère radieux, ça fait du bien !
D’ailleurs, en tournant autour j’ai pu rencontrer et discuter avec quelques habitants du quartier ainsi que des parents d’élèves scolarisés à l’école et, le retour est le même, ça leur fait aussi du bien de côtoyer au quotidien cette pièce solaire dont les couleurs réchauffent le quotidien.
De mon côté, pour ce reportage photo, j’ai bien évidemment voulu montrer cette pièce d’architecture dans son ensemble ainsi que dans ses détails. Mais aussi, comme j’essaie de plus en plus de le faire dans mes reportages photo d’architecture, de montrer le contexte.
Ne pas m’attacher qu’à montrer la forme de l’objet architectural mais dévoiler les marqueurs du lieu dans lequel il est placé le jour où je réalise mes images.
Vous trouverez donc dans mon reportage des photos de l’école Simone Veil mais aussi de son environnement en ce jour radieux d’Avril 2024.
Architectes Amélia Tavella / Fresque par Pauline Guerrier